Il est avant tout une pièce historique : elle a été frappée pour prendre la place du Louis d’or. Elle est frappée pour la première fois en 1802, pour asseoir la grandeur politique et culturelle de la France.
Il s’agit pour ce nouveau régime politique de remplacer le Louis d’or de Louis XVI, qui a été émis en 1792 et 1793.
Cette réforme monétaire introduite en particulier le bimétallisme, c’est-à-dire un système monétaire dans lequel l’or et l’argent servent tous deux de métal étalon.
Elle applique la décision révolutionnaire (1795) d’une nouvelle unité monétaire.
Un rapport fixe d’une valeur du franc à 0,29 gramme d’or pur. Les unités d’or sont fixées à 5 francs, 10 francs, 20 francs, 40 francs, 50 francs et 100 francs, avec un titre de 900 millièmes.
Sous l’impulsion de Napoléon III, la pièce d’or Napoléon 20 francs devient un véritable euro avant l’heure. Elle sert en effet de référence pour le système monétaire commun mis en place avec l’Italie, la Suisse, la Belgique, ainsi que d’autres pays européens et d’Amérique latine. Ces derniers ont ensuite adopté les mêmes caractéristiques pour leur propre monnaie.
Le coq, gravé par Chaplain. En 1914, c'est la dernière pièce en or du système Germinal mise en circulation.
Les achats de Napoléon sont exonérés de TVA au titre de leur admissibilité à l'or d'investissement selon les critères définis par la directive européenne au 12 octobre 1985. Cette notion d'or d'investissement n'a aucun rapport avec l'or de bourse, notion désormais obsolète depuis la clôture définitive du marché de l'or à Paris le 30 juillet 2004.
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